Les pilotes me demandent souvent si la divulgation de certains documents par un employeur entre dans le cadre d’une demande de documents en vertu de la Loi sur l’amélioration des dossiers pilotes («PRIA»). Pour répondre à la question, il faut habituellement analyser si le document divulgué a trait à la «performance en tant que pilote» de la personne. Toutefois, d’après une interprétation juridique récente publiée par le Bureau du conseiller juridique de la FAA, il semble que la portée d’une demande de PRIA soit plus importante. L’Interprétation a d’abord noté que «les dispositions distinctes de la PRIA travaillent de concert pour fournir un dossier complet des problèmes potentiels d’emploi des pilotes et pour saisir les cas relatifs à la performance d’une personne comme pilote ne faisant pas partie des catégories statutaires fournies. Il a ensuite discuté de la façon dont ces dispositions se chevauchent. En ce qui concerne la question de savoir si un document se rapporte à la performance d’un individu en tant que pilote, l’Interprétation a déclaré que «dans la mesure où le comportement perturbe directement les opérations aériennes sûres, ces enregistrements devraient être inclus conformément à la disposition « fourre-tout » du § 44703 h) l) B) ii), après quoi il est noté que le § 44703 (h) (l) ) (B) (i) exige la divulgation des documents qu’un transporteur aérien doit maintenir en vertu de 14 CFR § 121.683 (dossiers de chaque mesure prise concernant la libération de l’emploi ou la disqualification physique ou professionnelle de tout membre d’équipage de conduite). L’Interprétation a ensuite confirmé que les dossiers conservés en vertu du § 121.683 ne se limitent pas aux documents relatifs à la performance d’un individu en tant que pilote. Il a plutôt déclaré que [traduction] «les infractions non liées à la performance du pilote qui atteindraient un niveau suffisamment grave pour qu’un transporteur aérien libère un pilote de son emploi seraient visées par cette exigence de tenue de dossiers et qu’un transporteur aérien serait nécessaire demander et recevoir ces enregistrements. » D’après cette interprétation, il semble que la portée des documents qu’un transporteur aérien doit produire La réponse à une demande de PRIA comprend potentiellement plus que des documents directement liés à la performance de l’individu en tant que pilote. Par conséquent, si vous êtes un pilote qui postule pour un poste auprès d’un transporteur aérien et que vous êtes préoccupé par ce que votre employeur précédent ou actuel peut divulguer ou non, je vous recommande de demander une copie de votre dossier d’emploi AVANT de transporteur aérien. De cette façon, vous saurez ce qui est dans votre dossier et potentiellement sujet à divulgation. Mais gardez à l’esprit que si vous n’êtes pas d’accord avec ce qui est dans votre dossier ou ce que l’employeur peut divulguer, tout recours que vous pourriez avoir contre votre employeur est probablement régi par les lois du travail applicables. Comme le dit l’Interprétation, «la PRIA n’est pas un moyen pour la FAA d’arbitrer les conflits du travail». Plus d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce pilotage avion. Suivez le lien.
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La domination du Parti socialiste sur la gauche
Le Parti socialiste n’a pas toujours été le premier parti de gauche en France, loin s’en faut. Des élections législatives de 1945 aux élections législatives de 1973 incluses, les socialistes ont été systématiquement devancés par les communistes dans les urnes. La domination actuelle du Parti socialiste s’est construite à partir de la refondation du congrès d’Épinay en 1971. Il a d’abord rééquilibré le rapport de forces en bénéficiant de l’arrivée dans le corps électoral des « nouvelles classes moyennes salariées », avant de prendre le leadership à gauche suite au premier effondrement du Parti communiste lors de la présidentielle de 1981. Depuis son retour au pouvoir national avec l’alternance de 1981, le Parti socialiste obtient des résultats extrêmement fluctuants (Rey, 2007). Il a atteint son plus haut niveau au premier tour de la présidentielle de 1988, avec plus de 10 millions de voix et près de 34 % des suffrages, mais il est également passé deux fois sous la barre des 15 %, aux européennes de 1994 et de 2014. Une fois écartées ces variations conjoncturelles, le Parti socialiste se situe en général aux alentours des 25 % (figure ci-dessous). Mais surtout, il réunit régulièrement plus de 50 % des voix de gauche. Les exceptionssont rares : européennes de 1994, présidentielle de 2002, européennes de 2009, européennes de 2014. Certains types d’élections lui sont en général assez favorables, la présidentielle notamment, et d’autres souvent défavorables, les européennes en particulier, mais le tableau général est bien celui d’une nette domination sur les autres forces de gauche. L’hégémonie du Parti socialiste sur la gauche n’a jamais été remise en cause, en dépit d’un léger tassement lors du second quinquennat de François Mitterrand. Les élections régionales de décembre 2015 ont confirmé cette situation. Malgré des résultats électoraux en retrait sur les précédentes régionales (23,5 % contre 29,5 % en 2010), le Parti socialiste a capté plus de 60 % des voix de gauche. L’effondrement aux européennes de 2014, qui avait un temps laissé penser à un possible retournement du rapport de force interne à la gauche, était une déviation conjoncturelle liée à l’absence de tout enjeu de pouvoir pour ce type de scrutin. De fait, le Parti socialiste est en général d’autant plus fort au sein de la gauche que l’enjeu de pouvoir est important.
Veau et vin
J’ai toujours eu un peu de mal à savoir avec quel vin pouvait aller le veau. Du coup, lors d’un cours d’oenologie que j’ai suiv à Paris, j’ai posé la question à l’oenologue. Et je suis maintenant un spécialiste en la matière ! Alors si vous n’avez vous non plus jamais su quel vin servir avec un occo bucco, ce billet est pour vous ! De manière générale, la chair tendre du veau aime la souplesse des vins blancs puissants et ronds. Les inconditionnels du rouge devront éviter les vins tanniques ou acides, en recherchant plutôt la délicatesse d’un bourgogne rouge de la Côte de Beaune. Escalope et grenadin de veau poêlés, deux morceaux maigres, demandent la souplesse d’un bourgogne soyeux ou d’un cru du beaujolais. Ladoix et saint-amour fonctionnent assez bien. Ils ont en commun une structure où se retrouvent fraîcheur et petits tannins soyeux. Evitez les vins trop acides et très tanniques. Avec la blanquette de veau, plat gras et gélatineux, on cherche l’harmonie avec des vins amples et ronds, des vins blancs du Languedoc ou de Bourgogne, éventuellement vinifiés en fûts de chêne. On peut aussi tenter le contraste avec des vins rouges assez frais, aux petits tannins légers (rouges de Loire), mais il faut proscrire les tannins trop astringents des bordeaux et autres vins trop charpentés. Avec un quasi en cocotte ou un osso bucco, il faut éviter les vins astringents ou anguleux, mais rechercher au contraire la puissance et l’ampleur des vins blancs secs (grands vins des Côtes du Rhône comme l’hermitage, ou grands blancs de Loire comme le savennîères) ou le côté soyeux des rouges de Bourgogne. Ce ne paraît pas grand-chose, mais mine de rien, un mariage réussi entre un plat et un vin peut faire toute la différence entre un repas réussi et un repas d’excellence. Alors la prochaine fois que vous invitez des amis à dîner, vérifiez bien avec quel vin va telle ou telle viande ! 😉 Et si vous avez besoin de conseils pratiques et précis, je vous invite à essayer les cours d’oenologie. C’était une première, en ce qui me concerne, et je dois dire que j’ai bien apprécié l’aventure. Il n’est pas interdit que je recommence un jour ou l’autre, d’ailleurs. Voilà le site où j’ai trouvé le mien, pour ceux que ça intéresse. Plus d’information sur ce cours d’oenologie à Paris en cliquant sur le site web de l’organisateur.
La Cour européenne des droits de l’homme et l’évaluation de la proportionnalité en matière d’expulsions
Bien qu’il ne soit pas explicitement inclus dans la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales, le droit au logement peut apparaitre en filigrane dans plusieurs articles relatifs à la lutte contre le sans-abrisme et le mal-logement : le droit à la vie, l’interdiction de la torture ou des traitements inhumains et dégradants, le droit au respect de la vie privée et familiale, etc. La Cour européenne des droits de l’homme a développé une jurisprudence intéressante autour du droit au logement. La CEDH a notamment établi que toute personne risquant de perdre son logement devrait pouvoir voir la proportionnalité et le caractère raisonnable de la mesure être déterminés par un tribunal indépendant à la lumière des principes énoncés par de la Convention européenne des Droits de l’Homme (Art. 8). Dans les cas Yordanova et autres c. Bulgarie et Winterstein et autres c. France, la CEDH avait jugé qu’une attention particulière devait être accordée aux conséquences de l’expulsion des habitants d’un terrain ainsi qu’au risque pour ces personnes de se retrouver sans domicile, en tenant compte notamment du temps depuis lequel ces familles vivaient sur les lieux. En mars 2017, le cas Bagdonavicius et autres c. Russie a trouvé son épilogue. La Cour a mis en exergue la nécessité de trouver des solutions de relogement en cas d’expulsions forcées de personnes rom et de gens du voyage. La Cour a estimé que les plaignants avaient été victimes d’une violation de leur droit au respect de la vie privée et familiale et de leur domicile (Article 8) dans la mesure où ils n’avaient pas bénéficié d’un contrôle de la proportionnalité et où les autorités n’avaient pas véritablement consulté les plaignants sur des options de relogement, en fonction de leurs besoins et préalablement à leur expulsion forcée. Dans le cadre d’un projet de l’Open Society Foundation, un projet de loi a été introduit à l’Assemblée irlandaise le 23 février 2017. L’adoption de ce projet de loi permettrait aux juges irlandais de réaliser un contrôle de la proportionnalité dans les cas de saisies de logements et d’expulsions. Ce projet de loi se base sur la jurisprudence de la CEDH et de l’UE. Il s’agirait de rendre ces saisies et expulsions impossibles sans relogement adéquat, pour les personnes vulnérables, sur la base de ce contrôle de proportionnalité.
Schizophrénie moderne en avion de chasse
La vie est courte et il faut en profiter. C’est pourquoi, le week-end dernier, j’ai accompli une chose dont je rêvais depuis ma plus tendre enfance : un vol en avion de chasse, de trente minutes, avec une séance de voltige à la clef. Cela s’est déroulé du côté de Pontoise et le moins qu’on puisse dire, c’était que c’était une expérience extrême. Je pensais m’être suffisamment préparé aux sensations que je ressentirais une fois en vol. Après tout, je m’étais longuement renseigné sur la question et croyais savoir d’avance ce qui me pendait au nez. Mais en fait, comme je l’ai redécouvert à cette occasion, il existe une différence importante entre la théorie et la pratique. Cela peut sembler assez évident, mais c’est pourtant une réalité que nous avons tendance à occulter, au quotidien. Il faut dire que notre monde moderne ne nous y aide pas ! Nous passons dorénavant tellement de temps rivés sur nos écrans que nous en délaissons complètement le monde physique. C’est à tel point que lorsque nous vivons un moment fort, nous ne le vivons plus pour lui seul : notre première réaction est de le partager sur Facebook. Nous approchons un artiste ? Notre première pensée est de faire un selfie en duo pour le publier sur Twitter. Une assiette appétissante ? C’est l’occasion d’un cliché à partager. Nous ne demeurons plus vraiment dans l’immédiat, en fait, mais dans l’instant d’après, celui où d’autres personnes connectées vont approuver et commenter ce moment de vie. Je pense qu’en réalité, nous vivons tous aujourd’hui comme des drogués quêtant leur morceau de likes. Sérieusement, pensez-y. La dernière fois que vous avez vécu une chose intéressante, quelle a été votre premier réflexe ? N’avez-vous pas songé un seul instant à ce qu’allaient dire vos followers quand vous en parleriez en ligne ? C’est comme si, désormais, nous n’étions plus jamais seuls : nous avons toujours une foule anonyme qui nous suit en permanence. Nous passons plus de temps dans notre nuage (le cloud !) que dans le réel. La schizophrénie moderne. Enfin bref, j’ai raffolé de ce vol en avion de chasse. D’ailleurs, je vous mets en lien le site où j’ai déniché mon vol, si vous voulez approfondir le sujet ! Encore plus d’information sur ce baptême en avion de chasse en cliquant sur le site internet de l’organisateur.
Wagner et Natalie Wood
Des doutes sur l’implication de Robert Wagner persistent depuis la découverte du corps de Natalie Wood, 43 ans, au large de l’île de Santa Catalina en Californie le 29 novembre 1981. Tous deux avaient passé la soirée sur un yacht en compagnie de l’acteur Christopher Walken et du capitaine du bâteau. La mort de l’actrice de West Side Story et de La Fièvre dans le Sangavait alors été classée comme noyade accidentelle. En 2012, son certificat de décès a été modifié. La cause de sa disparition s’est transformée en «mort par noyade et autres facteurs indéterminés». Quelques mois plus tôt, le département du shérif avait officiellement réouvert l’enquête, même si à l’époque les enquêteurs avaient déclaré ne pas considérer Wagner comme suspect. Dans une interview accordée à la chaîne CBS, le lieutenant John Corina a déclaré que les enquêteurs s’intéressaient désormais bien plus au cas de l’ancien mari de Wood. «Nous avons enquêté sur ce cas ces six dernières années et je crois maintenant qu’il est devenu une personne d’intérêt. Nous savons qu’il est la dernière personne à avoir été avec Natalie avant qu’elle ne disparaisse.» D’après le lieutenant, la déposition de Wagner a plusieurs fois changé au fil des ans, et «sa version des faits ne coïncide pas». «Nous savons que Robert Wagner est la dernière personne à avoir été avec Natalie avant qu’elle ne disparaisse.» Un rapport en 2012 révélait notamment que des bleus avaient été retrouvés sur les bras et poignets de l’actrice, ainsi que des éraflures sur son cou. Des marques qui pouvaient laisser penser qu’elle avait été blessée avant de tomber à l’eau. «Elle avait l’air d’avoir été victime d’une agression» a commenté l’enquêteur de l’affaire, Ralph Hernandez, également interrogé par CBS. Cependant, il reconnaît que la police n’a toujours pas assez d’informations pour prouver que Natalie Wood est décédée par accident ou bien à la suite d’un meurtre. «Notre principal problème, c’est qu’on ne sait pas comment elle s’est retrouvée dans l’eau» a-t-il rajouté. Depuis le début de l’affaire, Robert Wagner, aujourd’hui âgé de 87 ans, n’a cessé de clamer son innocence, même s’il a avoué dans son autobiographie se sentir coupable: «si j’avais été là, j’aurais pu agir».
Inhaler des parfums naturels
En inhalant des parfums naturels, comme la lavande ou le parfum de rose, ils affectent l’humeur et la santé d’une personne. L’aromathérapie est censée restaurer ou améliorer le bien-être mental, émotionnel et physique. Les principales branches de l’aromathérapie comprennent l’aromathérapie à domicile (auto-traitement, parfum et cosmétique), l’aromathérapie clinique et l’aromachologie (la psychologie des odeurs et leurs effets sur l’esprit). Bien que l’aromathérapie soit devenue de plus en plus populaire ces dernières années, elle fait en réalité partie d’une tradition qui a commencé il y a plus de deux mille ans. ont été utilisées. La pratique consistant à utiliser des huiles essentielles extraites de plantes, de fleurs, de racines et de graines devint finalement «Aromathérapie», un terme inventé par le chimiste français René Maurice Gattefosse dans les années 1920. L’aromathérapie fait référence à l’utilisation d’huiles essentielles extraites d’herbes, d’arbres et de plantes à des fins thérapeutiques. Tandis que beaucoup considèrent l’aromathérapie parmi les remèdes à la maison simples, c’est en fait une science spécifique et un art profondément complexe. En outre, de nombreuses sociétés peu scrupuleuses produisent actuellement des produits d ‘ »aromathérapie » utilisant des parfums de synthèse sans aucune réflexion (et parfois peu de connaissances) sur les pratiques de sécurité actuelles. Alors qu’il est sage de consulter les directives de sécurité avant d’utiliser tout produit d’aromathérapie, il existe également un besoin évident d’une éducation plus large dans ce domaine. Lorsque vous cherchez une formation en aromathérapie, il est important que les étudiants connaissent le contexte et l’expérience de l’enseignant. L’Association nationale pour l’aromathérapie holistique (NAHA) est une organisation éducative à but non lucratif dédiée au développement de normes élevées d’enseignement et de pratique de l’aromathérapie et est une bonne ressource pour les enseignants et les étudiants éthiques. NAHA a actuellement mis en place des lignes directrices suggérées pour la formation en aromathérapie et la certification dans le but de fournir des conseils pour les étudiants et les enseignants. Les huiles essentielles ne sont pas toutes identiques Les huiles essentielles sont l’essence pure d’une plante. Ils ont été trouvés pour fournir des avantages à la fois psychologiques et physiques lorsqu’ils sont utilisés correctement et en toute sécurité. Les huiles essentielles thérapeutiques sont des huiles essentielles non frelatées et très efficaces. Mais seulement 2% des huiles essentielles produites sont de qualité thérapeutique. Ils sont l’essence vitale d’une plante, et par conséquent la plus précieuse et la plus coûteuse à distiller. Pour sélectionner les huiles essentielles pour la santé et le bien-être, seules les huiles essentielles de qualité thérapeutique doivent être considérées. Les huiles essentielles biologiques et sauvages récoltées tendent également à être plus chères. Cependant, un mot d’avertissement est nécessaire. La plupart des produits chimiques présents naturellement dans les huiles essentielles sont fabriqués par l’industrie du parfum et sont utilisés pour adultérer les huiles essentielles. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de cette session pour créer son parfum à Paris.
Exploiter plus pour sauver la planète ?
Les engagements d’après tempête pour une gestion des forêts plus proche d’un fonctionnement naturel ont duré le temps de l’intérêt des médias. Même si, dans son bilan 10 ans après, l’ONF peut montrer des applications concrètes sur le terrain d’un changement de pratique de régénération, les certitudes anciennes ont vite repris le dessus et les bonnes intentions été oubliées. Dans les financements, on l’a vu, rien n’a changé en termes d’orientation et, de plus, ces derniers continuent de diminuer régulièrement, hors reconstitution après tempête (Terrasse, 2004). Le thème du déficit de la balance commerciale et de la sous-exploitation redevient rapidement prioritaire, dans la continuité des politiques menées depuis les années 1960. Avec une nouvelle approche cependant, qui consiste à considérer l’augmentation de l’exploitation comme justifiée pour des raisons environnementales. Ainsi, Juillot (2003), dans son rapport de mission parlementaire « La filière-bois française : la compétitivité, enjeu du développement durable » considère–t-il que la multifonctionalité est « le compromis […] entre des objectifs contradictoires » mais que « l’essentiel au présent siècle n’est plus là ». Il y a « une nouvelle priorité : l’effet de serre ». Selon Juillot, cette nouvelle priorité met de côté l’impératif de gestion durable, tel que discuté jusqu’à présent : « Il ne s’agit donc plus ici de chercher à concilier des objectifs contradictoires, mais de contribuer directement grâce à la production et à la transformation du bois à un objectif environnemental essentiel pour la société ». Il n’y aurait donc plus de contradiction potentielle entre l’exploitation du bois et la protection de l’environnement. L’effet de serre chasse la biodiversité. Les chapitres suivants de son rapport parlent de certification des forêts et de communication. Il est clair que, pour la mission parlementaire, la certification améliore ou améliorera « la gestion en liaison avec les réels enjeux environnementaux les plus sensibles ». L’enjeu n’est plus aujourd’hui d’essayer d’atteindre la gestion durable, mais d’exploiter davantage pour l’environnement. Toutes les autres recommandations du rapport sont sur le sujet de la mobilisation et de l’utilisation du bois, notamment pour l’énergie. Ainsi, seulement 3 ans après les tempêtes, la gestion durable n’est plus au centre des débats forestiers. Avec l’argument de l’importance du bois comme produit de substitution aux produits émettant des gaz à effet de serre, son exploitation redevient un enjeu national. La mise en oeuvre de la gestion durable est elle considéré comme acquise ? En 1986, Debazac signalait déjà que le « mot “aménagement” a tendance à être accepté comme synonyme de “bonne gestion” ». La loi d’orientation de 2001 exigeait un document de gestion pour les forêts de plus de 10 ha sous certaines conditions, et au passage remplaçait le terme traditionnel de « plan d’aménagement » en « garantie de gestion durable », sans en modifier de façon conséquente le contenu environnemental et social. Dès le rapport Bianco, en 1998, la certification des forêts, s’appuyant sur cette « garantie », était censée apporter l’assurance complète que l’équilibre entre les trois fonctions de la forêt est atteint. Ce glissement sémantique s’avèrera dangereux. Ainsi, le « Programme Forestier National » (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, 2006), pourtant issu des engagements de la France suite à la conférence de Rio en 1992, initie-t-il la délégation de la bonne gestion, voire même des plans de gestion eux-mêmes, à la seule certification : « Par souci de simplification, des synergies seront recherchées entre les documents de gestion durable existants et la certification ». Le Ministère de l’Agriculture, lors du Grenelle de l’Environnement en 2007, a ainsi proposé de déléguer le contrôle et la mise en oeuvre des plans de gestion aux systèmes de certification, mais ces derniers ont alors – fort heureusement – refusé d’inverser les rôles entre exigence légale et démarche volontaire. Le groupe de travail sur « l’insuffisante exploitation de la forêt française », coordonné par Ballu (2008), rend un rapport « pour mobiliser la ressource de la forêt française » qui exprime très clairement cette idée qui est désormais devenue la norme : « déstocker en s’appuyant plus sur la certification de la gestion durable ». Cette idée n’est pas sans rappeler les recommandations analysées plus haut du Rapport Bianco (Bianco, 1998) concernant l’aspect contractuel et volontaire de la prise en compte de l’environnement.
Y a-t-il deux pilotes dans l’avion ?
Y a-t-il deux pilotes dans l’avion ? La réponse est non, mais il y en avait un et demi, pourrait-on dire. Il y a quelques temps, je suis en effet allé à Bondues où j’ai effectué une initiation au pilotage d’avion. J’y ai pris les commandes d’un Robin DR400, un appareil si léger qu’il ballotte au moindre coup de vent et vous donne l’impression que votre estomac va vous ressortir par la bouche. Néanmoins, et malgré la nausée qui m’a pris un peu avant l’atterrissage, j’ai tellement apprécié cette sortie aérienne que je pense réitérer un jour. Et c’est assez drôle, avec le recul. J’étais persuadé que la partie pilotage allait être délicate. Mais en fait, il est possible de prendre les commandes d’un avion avant même d’avoir le permis voiture ! On peut voler dès l’âge de 15 ans, tellement c’est facile ! Eh oui, piloter un avion est carrément plus simple que d’apprendre à conduire. Les instruments de bord sont certes nombreux, mais en fait, la plupart sont inutiles (pour un débutant, j’entends ; ils doivent certainement servir à quelque chose). C’est d’autant plus facile qu’une fois qu’on est là-haut, on est seul dans le ciel, ce qui réduit considérablement les problèmes de priorités, de trafic et de risques d’accidents ! Bref, si vous n’avez jamais osé piloter à cause du tableau de bord qui ressemble à un sapin de Noël, vous pouvez vous lancer sans hésiter. Suite à cette sympathique initiation, pourtant, je me pose une question : pourquoi j’ai attendu si longtemps pour piloter, alors que je suis fasciné par tout ce qui vole d’aussi loin que je me souvienne ? Pourquoi a-t-il fallu que je le fasse en étant en visite chez des amis ? C’est que c’est loin d’être la première fois que je constate ça. Je ne sais pas si c’est comme ça pour tout le monde, mais pour ma part, c’est toujours quand je suis en goguette que je fais les choses les plus intéressantes. J’ignore ce qui me fait agir de cette manière. Peut-être parce quand je suis en voyage, j’oublie un peu le bien-être matériel et je privilégie les nouvelles expériences. Si ça vous intéresse, en tout cas, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon initiation de pilotage d’avion. A lire sur le site internet de pilotage en avion à Bondues.
Cyberattaques : les risques médiatiques pour l’entreprise
L’utilisation des médias sociaux par les entreprises est un phénomène croissant. Les informations postées sur les réseaux sociaux ou dévoilées inopinément ou intentionnellement, génèrent des réclamations de plus en plus nombreuses. L’atteinte à la réputation de l’entreprise est une conséquence non négligeable d’une cyber-attaque, que ce soit vis-à-vis des clients finaux, des partenaires commerciaux, ou encore des investisseurs. C’est d’ailleurs une situation facilement compréhensible : qui aurait envie de faire affaire – et donc de confier son argent ou ses données personnelles – à une entreprise dont l’expérience tendrait à montrer qu’elle n’est pas en mesure d’en assurer la pleine et entière sécurité ? Peu importe à cet égard qu’il s’avère impossible d’assurer une sécurité absolue des données : il existera toujours un sentiment négatif à l’égard de l’entreprise victime d’un incident, qui sera automatiquement considérée comme responsable de la faille de sécurité de son système d’information. Par exemple, suite à l’attaque du PlayStation Network en 2011, la presse du monde entier a évoqué les “millions de victimes de Sony” et non les “millions d’abonnés de Sony victimes des cyber-pirates” – problématique qui sera plus cruciale encore lorsqu’entrera en vigueur la nouvelle réglementation européenne sur les données personnelles, qui obligera les entreprises à rendre publiques toutes les attaques dont elles feront l’objet. Or, l’explosion du Web 2.0 a rendu les e-commerçants plus vulnérables aux commentaires négatifs de leurs clients voire de leurs concurrents. Ils doivent donc désormais réagir très rapidement en cas d’atteinte à leur image, pour s’assurer le contrôle de leur e-réputation. En effet, un consommateur victime hésitera à retourner sur le site et le fera savoir sur des forums ou des réseaux sociaux, qui sont des médias extrêmement rapides et très utilisés de diffusion de l’information.