Incontestablement, François Fillon a fait montre hier de courage et de pugnacité. Courage face à l’adversité et à l’opprobre dont il est l’objet. Pugnacité dans sa décision de maintenir sa candidature. Mais il a pris un risque considérable. Le drame est que ce risque, il le fait courir à la droite, à tous ceux, nombreux, qui avaient mis en lui leur espérance. Si la droite devait perdre en mai prochain la chance quasi assurée qui lui était offerte il y a quelques semaines encore de reconquérir le pouvoir, ce serait de la seule faute de l’ancien Premier ministre. Qu’il n’y ait pas de solution…
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