Auteur : admin4628

Lutter pour le développement

Les 25 Administrateurs du Conseil permanent, représentant les 189 pays membres de la Banque mondiale, sont responsables de la conduite des opérations générales de la Banque mondiale, fonction qu’ils exercent en vertu des pouvoirs qui leur sont délégués par le Conseil des Gouverneurs. La Banque mondiale se compose de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’Association internationale de développement (IDA). Les Administrateurs choisissent le Président du Conseil. La durée du mandat du Conseil actuel va de novembre 2014 à octobre 2016. Les Administrateurs ont pour mission importante de guider les opérations générales et de définir l’orientation stratégique de l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale, représentant les points de vue des pays membres sur le rôle de la Banque. Ils examinent et statuent sur les projets de prêts, de crédits, de dons et de garanties de la BIRD et de l’IDA proposés par le Président, ainsi que sur les nouvelles politiques, le budget administratif et d’autres questions opérationnelles et financières. Ils examinent également les Cadres de partenariat-pays — principal outil utilisé par la direction et le Conseil pour étudier et guider la collaboration du Groupe de la Banque avec les pays clients et l’appui apporté aux programmes de développement. En outre, les Administrateurs sont chargés de présenter au Conseil des Gouverneurs les comptes vérifiés, un budget administratif et le Rapport annuel de la Banque mondiale sur les résultats de l’exercice écoulé. Le Conseil compte cinq comités permanents : le Comité d’audit, le Comité du budget, le Comité pour l’efficacité du développement, le Comité des questions administratives concernant la gouvernance et les Administrateurs, et le Comité des ressources humaines. Les Administrateurs siègent à un ou plusieurs de ces comités, qui aident le Conseil à s’acquitter de sa mission de supervision en procédant à un examen attentif des politiques et des pratiques de l’institution. Le Comité directeur des Administrateurs se réunit deux fois par mois pour examiner le programme de travail stratégique du Conseil. Les Administrateurs se rendent périodiquement dans les pays membres pour apprécier par eux-mêmes les difficultés économiques et sociales des pays, observer le déroulement des projets financés par la BIRD et l’IDA, et discuter avec les responsables gouvernementaux de la manière dont ceux-ci évaluent la collaboration avec le Groupe de la Banque.

Un plan pour les étudiants

Le Premier ministre Edouard Philippe a promis jeudi un « plan étudiants » qui comportera un volet « réussite étudiante » et un « volet pouvoir d’achat ». La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, est « en train » de préparer ce plan avec les organisations syndicales et les universités, a-t-il dit sur RMC et BFMTV.  « Elle rencontre dès le début de la semaine prochaine un certain nombre d’organisations. Donc on va avancer sur ce plan très vite parce que c’est essentiel de pouvoir sortir de ce plan une meilleure orientation », a-t-il souligné.  Pour réduire le fort taux d’échec des étudiants qui rentrent dans le système de la licence générale -seuls 40% bouclent leur licence, un cycle de trois ans, en trois ou quatre années-, les acteurs de l’éducation ont entamé en juillet une vaste concertation sur l’entrée à l’université. Autre objectif de cette concertation, qui doit durer jusqu’à fin octobre: mettre fin au tirage au sort dans les filières non sélectives où les demandes d’inscription en première année dépassent les capacités d’accueil.  « Il s’agit de mieux éclairer les étudiants » pour « qu’ils puissent réussir », selon M. Philippe. « On va expliquer à un étudiant que s’il veut rejoindre telle formation, il faut qu’il ait un certain nombre de compétences pré-requises », a-t-il détaillé.  Pour les syndicats étudiants, ces pré-requis peuvent toutefois masquer une sélection déguisée.  Le Premier ministre n’a pas détaillé le volet « pouvoir d’achat » de ce plan étudiants. Il a jugé que la baisse de 5 euros des APL (aides personnalisées au logement) n’était « évidemment » pas une mesure « intelligente », mais a attribué cette décision au précédent gouvernement, jugeant qu’elle était « contenue dans le budget précédent ».

Le temps des fake news

Il y a quelques temps, j’ai suivi un séminaire à Colmar où j’ai eu l’occasion de discuter d’un problème que je trouve de plus en plus préoccupant dans notre société : celui des fake news. Car celles-ci sont bien plus dangereuses que tout ce qu’on peut imaginer. Si elles sont longtemps restées cantonnées dans la frange du web, elles se sont depuis peu répandues à tous les étages de la société. Elles ont aujourd’hui pignon sur rue et peuvent faire basculer les élections d’une grande puissance en faveur d’un milliardaire populiste. Ce problème a d’ailleurs été identifié par les géants du web tels que Facebook, qui a décidé de vérifier l’exactitude des informations relayées sur sa plateforme avec le concours de rédactions partenaires. Le 29 juin 2017, ce fléau a franchi une nouvelle étape. Un représentant de la NASA a dû démentir la rumeur selon laquelle il existerait des enfants esclaves sur la planète Mars. Une fake news popularisée par une émission du site complotiste américain, InfoWars. Ce média web est connu pour raconter absolument n’importe quoi. Son présentateur phare, Alex Jones, est d’ailleurs le docteur ès fake news. Il a par exemple invité Trump lors des primaires américaines et est depuis l’un de ses fans inconditionnels. Cette émission a donc accueilli un certain Robert David Steel qui affirmait l’existence d’une colonie martienne peuplée d’enfants kidnappés et envoyés dans l’espace il y a une vingtaine d’années. Il y a encore quelques années, une rumeur comme celle-là aurait juste prêté à sourire. Mais il faut croire que les temps ont sérieusement changé : la NASA a décidé de répondre à ces accusations, et rappeler que seuls des rovers vivent actuellement sur Mars… Cela dit, cela pourrait changer sous peu. La société SpaceX espère y envoyer les premiers colons à partir de 2023. Mais il est peu probable que ce soit des enfants…Sinon, j’ai beaucoup apprécié ce séminaire à Colmar. Vous pouvez trouver quelques photos de l’événement sur ce site, si ça vous intéresse. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du blog sur l’organisation de séminaire en Alsace qui est très bien élaboré sur ce sujet.

Couture : un peu d’audace

Vendredi 23 juin, entre adoucissement des températures, barouf autour de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 et embouteillages de toutes sortes, la fashion week masculine s’est étirée au rythme d’un joyeux bazar. Les défilés ont défendu des visions dynamiques et sensibles d’un vestiaire masculin qui n’est plus condamné à l’unique fonctionnalité. Et ce qui distingue Paris des autres capitales de la mode, c’est justement cette diversité des possibles. Quand Londres est en force sur le créneau jeune et excentrique et Milan sur celui d’un style plus normé et sérieux, à Paris, il y en a pour tous les goûts.  Ce champ d’expression libre est idéal pour la géniale Rei Kawakubo avec sa ligne Comme des Garçons Homme Plus. Les jeunes mannequins qui déboulent sur la scène inondée de lumières disco ont mis leurs vestes à l’envers, pour une collection dont le thème est « ce qui compte c’est l’intérieur ». Dans ce charmant désordre, tout fonctionne : shorts à paillettes, tee-shirts imprimés, longues chemises rayées, mosaïques de tartan, de peluches panthère, sculptures en « morceaux » de poupée de l’artiste Mona Luison incrustées dans des vestes (à l’endroit, celles-ci), gilets à broderies indiennes posées sur des vestes de banquiers… C’est farfelu et réjouissant, toutes les silhouettes font envie, de manière presque contre-intuitive tant chacune d’entre elles va puiser loin des codes de la mode masculine. Chaque pièce fait sens et porte en elle une poésie bizarre. La collection célèbre l’imagination, l’envie d’oser, de s’amuser, de s’exprimer autrement avec les vêtements sans passer pour un dingue. Et sinon, tant pis. Dans un monde qui se corsète toujours davantage, cette liberté est plus indispensable que jamais.  Mais à part l’énigmatique Japonaise, qui est capable, en l’absence de Martin Margiela, de concilier ainsi concept et vrais vêtements ? Le compatriote de Rei Kawakubo, Junya Watanabe, cultive une fausse banalité et donne une leçon de style sur le vêtement de travail. Pour l’exercice, il s’est assuré la collaboration de spécialistes du genre : Carhartt, le tailleur anglais Turnbull & Asser pour les chemises, ou encore Karrimor (marque britannique spécialisée dans les tentes et autres matériels de camping) dont deux sacs disséqués s’incrustent comme des carapaces sur des manteaux. Délavages, coupes strictes et millimétrées, multiplications de poches, combinaisons de toiles classiques et techniques donnent à ce vestiaire de « basiques » une élégance contemporaine et pratique à la fois. Au premier coup d’œil, on sent un supplément d’âme derrière l’apparente simplicité, une impression renforcée par un casting d’hommes de différents âges, origines et gabarits. L’ambiance est plus solaire chez Loewe. Les images qui accompagnent la collection ont été réalisées à Cadaqués, dans la maison de Salvador Dali et le vestiaire imaginé par Jonathan Anderson baigne dans une atmosphère « bord de mer » et « jeunesse libre ». La collection explore pourtant avec nuance plus d’une facette de la masculinité : shorts et mocassins brodés, porte-clés en cuir en forme de coquillages et crustacés pour les plus modes, sacs marins rayés et mailles à motif ancre, magnifiques chemises amples en lin rayé, en cuir couleur fauve ou en jersey bord côte pour des goûts plus classiques. Une veste-blouson en twill lilas ou un trench en gabardine peau de pêche décoré de patchs complètent cet ensemble plein de trouvailles et de textures, susceptible de provoquer, peut-être, des envies insoupçonnées.

Le FMI loue les réformes grecques

Le FMI a loué mardi les réformes adoptées par la Grèce et estimé que « des progrès » avaient été faits sur l’allègement de la dette, même si les discussions lundi n’ont pas débouché sur un accord. « C’est un très fort programme que les Grecs ont adopté la semaine dernière (…) C’est exactement ce que nous recherchons car il aborde quelques questions sensibles comme le système des retraites et la réforme des impôts », a dit le chef du département Europe du FMI, Poul Thomsen, devant des journalistes à Bruxelles. Il s’exprimait au lendemain d’une réunion des 19 ministres des Finances de la zone euro qui s’est soldée par un échec des discussions sur un allègement de la dette grecque et le déblocage de nouveaux prêts. « Pour nous, pour avancer, il faut que les réformes soient complétées par un paquet sur l’allègement de la dette grecque, nous faisons des progrès mais on n’est pas encore arrivé au bout », a-t-il constaté. « Nous pensons toujours qu’il faut davantage de réalisme et qu’il faut donner plus de détails » sur cet allègement, a-t-il ajouté. Conformément à un accord conclu en mai 2016 avec la zone euro, le FMI accepte toutefois le fait que l’allègement de la dette grecque « ne soit pas calibré à la virgule près » et qu’il intervienne seulement après la fin du plan d’aide (en mi-2018), a dit M. Thomsen. La réunion de lundi a au moins en tout cas permis, selon le président de l’Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, de s’accorder sur la trajectoire budgétaire de la Grèce: elle devra dégager jusqu’en 2022 un excédent budgétaire primaire (c’est-à-dire hors paiement des intérêts de la dette) de 3,5% du PIB. Questionné mardi matin sur les chances d’aboutir à un accord à la prochaine réunion des 19 ministres des Finances de la zone euro, le 15 juin, au Luxembourg, le ministre maltais, Edward Scicluna, s’est montré confiant, soulignant avoir été « très proche d’un accord la veille ». Le temps presse pour la Grèce, qui a besoin d’argent pour rembourser en juillet 7,5 milliards d’euros d’anciennes créances. Or, sans accord sur la dette, pas de nouvelle tranche d’aide.  Le ministre des Finances espagnol, Luis de Guindos Jurado (à gauche), avec son homologue grec Euclide Tsakalotos, à Bruxelles le 22 mai 2017-AFP/EMMANUEL DUNAND « La Grèce a fait un effort important pour réduire les pensions, augmenter les impôts, réduire le déficit public. Et, logiquement, nous ferons le paiement de 7,5 milliards d’euros après avoir achevé l’examen » du paquet, a dit le ministre espagnol des Finances, Luis de Guindos. Une source proche des négociations s’est dit certaine que la zone euro débourserait « à temps » l’argent dont la Grèce a besoin en juillet. « Il n’y aura pas de crise cet été, pas de drame ». Voilà des mois que le troisième plan d’aide de 86 milliards d’euros accordé à Athènes en juillet 2015 patine, les créanciers ne parvenant pas à s’entendre sur la capacité du pays à faire face à son énorme dette publique (179% du PIB). Très préoccupé, le FMI refuse de mettre la main à la poche dans le cadre du plan de sauvetage si des mesures facilitant ce remboursement ne sont pas accordées par les Européens.

J’ai fait mon parfum

Vous vous êtes déjà fait la réflexion, en vous retrouvant au beau milieu d’une parfumerie, que le parfum de vos rêves n’n’a pas encore été conçu ? Moi, si. Si j’ai expérimenté divers parfums au fil des années, je n’ai jamais trouvé celui qui me correspond vraiment. Mais il existe un moyen très simple de parer à cette carence : mardi dernier, j’ai réalisé mon propre parfum ! Des ateliers de parfum permettent en effet de rentrer chez soi avec sa propre création. J’ai vécu cette animation passablement curieuse à Paris. Concevoir son parfum s’est avéré un peu plus dure que ce à quoi je m’attendais. Je vous laisse imaginer la scène. Dès mon arrivée, je me suis retrouvé devant un orgue à parfums » : il s’agit d’une sorte de bureau composé d’étagères, où attendent plus de 120 bouteilles qui contiennent chacune une odeur. Et il vous faut toutes les sentir pour produire votre propre parfum ! C’est qu’un parfum combine quelques 100 essences. Pour l’atelier, on n’en heureusement évidemment qu’une vingtaine, mais cela exige déjà beaucoup de boulot. Car ça ne se fait pas au hasard. Tout parfum la conjugaison de 3 notes : celle de tête, de coeur, et de fond ; et elles doivent s’équilibrer entre elles. Et chaque odeur doit être associée en prenant soin des dosages ; elle doit être soigneusement notée pour conserver la trace de la recette (c’est grâce à cette recette qu’on peut en recommander par la suite. Au final, le parfum créé peut vraiment être épouvantable, si on n’y prend pas garde. C’est d’ailleurs pour ça qu’on dispose de trois essais pour repartir avec le meilleur ! Le plus important, je pense, ce n’est pas tant de composer que de perdre le contrôle. Lorsqu’on est trop cérébral, on se prive de certains cocktails. Pour prendre un exemple, j’aurais eu tendance à délaisser les fleurs puisque je voulais réaliser un parfum pour homme. Mais comme me l’a appris le maître-parfumeur, les fragrances de fleurs ne donnent pas forcément une note végétale au parfum. Elles peuvent donner une touche poudrée, piquante, épicée ! Il vaut donc mieux laisser faire son nez pour identifier la note qui les définit. C’était une expérience que je conseille. On est beaucoup plus attentif aux fragrances, après ça. Quant à moi, je suis curieux de savoir ce que donnera mon parfum : je dois laisser reposer dix jours avant de l’utiliser. Je suis impatient de connaître l’effet qu’il va faireEncore plus d’information sur ce cet session pour créer son parfum.

Une tentative d’attentat déjouée à la veille de la présidentielle

C’est le scénario redouté par les services de renseignements: une attaque terroriste en pleine campagne présidentielle. Ce mardi, deux hommes soupçonnés de préparer un attentat «imminent» ont été arrêtés à Marseille, à cinq jours du premier tour, selon une source proche de l’enquête. Mahiedine M, 29 ans, et Clément B., 23 ans, ont été interpellés dans le cadre d’une enquête en flagrance ouverte à Paris pour association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.  Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl a apporté quelques précisions sur ce projet avorté: «Entre 10 et 11 heures, deux hommes ont été arrêtés dans le IIIe arrondissement de Marseille, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec l’appui du Raid», a confirmé le tout nouveau locataire de la Place Beauvau. De nationalité française, les deux hommes étaient prêts à frapper le territoire «dans les tout prochains jours», «à la veille de l’élection présidentielle», a ajouté le ministre.  Le procureur de Paris, François Molins, a confirmé que les deux hommes préparaient une «action violente, de manière imminente sur le territoire français, sans qu’on puisse déterminer avec précision le jour, le ou les cibles visées». Un drapeau de l’État islamique avait été découvert, ainsi que trois kilos d’explosif TATP et des armes en grande quantité dans un appartement de Marseille, a précisé le procureur, lors d’une déclaration à la presse.   Les deux suspects – le plus âgé originaire du Nord et le second originaire du Val d’Oise – étaient des individus chevronnés.

La Baule dans les airs

Dernièrement, j’ai expérimenté un vol en hélicoptère au-dessus de La Baule. Curieusement, c’est une expérience que je n’avais pas encore faite. J’ai apprécié la virée, mais pas forcément pour la vue, en fait. Bien sûr, le paysage était splendide (la Terre est toujours superbe vue du ciel). Mais ce qui m’a le plus frappé, à vrai dire, c’est l’hélicoptère en lui-même. Car lorsqu’on y pense, il faut être un grand malade pour envisager la conception d’un tel engin ! L’être humain est un être très novateur. Examinez ce qu’il est parvenu à faire en moins de deux siècles : l’industrie, la télévision, l’hélicoptère… On se demande où il en sera dans cent ans ! Enfin, s’il est encore là à ce moment, évidemment. Parce qu’il est aussi parvenu, dans le même temps, à polluer la planète, à ébranler le climat, et à mettre sa propre existence en danger. En fait, il paraît plutôt mal parti. Le problème, en définitive, c’est que cette innovation est essentiellement utilisée pour conquérir. L’énergie nucléaire est en la matière un cas d’école : elle a été pressentie comme source d’énergie par la recherche. Cette dernière s’imaginait qu’elle pourrait créer un monde meilleur ; mais en fin de compte, elle n’a pu s’imposer que lorsqu’elle a été financée pour créer… la bombe nucléaire ! La visée créative peut être bienveillante à la base, mais l’indispensable soutien financier est cependant tout à fait différent dans ses motivations. Les scientifiques échafaudent de nouvelles technologies, mais ceux qui les subventionnent s’emploient quant à eux à conquérir, que ce soit les militaires ou les entrepreneurs. Ceux-là font preuve de moins de sens moral quant aux dommages collatéraux : c’est le gain immédiat qui l’emporte. Et c’est là qu’est le noeud du problème : les scientifiques se consacrent à un monde meilleur, mais ceux qui emploient leurs découvertes conduisent le plus souvent à l’effet inverse. Pour conclure, si vous n’avez jamais testé le vol en hélico, il est temps de réparer cette erreur : l’expérience est tout simplement excellente. Et à La Baule, le spectacle est prodigieux ! Tout savoir sur ce baptême en hélicoptère en suivant le lien.

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Mélenchon, tribun d'une gauche rétrograde et dirigiste

Sur une initiative de DroiteLib – mouvement libéral fondé par Virginie Calmels, proche d’Alain Juppé–, plus de 200 jeunes engagés dans la primaire de la droite, juppéistes, sarkozystes et lemairistes, s’associent à des soutiens d’Emmanuel Macron pour signer une tribune et dénoncer le projet de Jean-Luc Mélenchon. Un programme qu’ils jugent rétrograde et dirigiste.

Jean-Luc Mélenchon attire tous les projecteurs sur lui. Après l’indéniable succès de son meeting de Marseille, d’aucuns évoquent désormais sa potentielle victoire à l’élection présidentielle française. Ce qui était, il y a quelques semaines encore, de l’ordre du fantasme pourrait devenir réalité, consacrant le tribun d’une gauche radicalisée au rang de chef d’État de la cinquième puissance mondiale. Pourtant, derrière ses talents d’orateurs et l’énergie qu’il dégage, Jean-Luc Mélenchon est tout sauf le candidat de la jeunesse et de la modernité. Il est le candidat de ces vieilles lunes socialistes qui ont marqué le XXe siècle. Il est, comme Marine Le Pen dans un autre registre, le candidat de tous les nostalgiques. Le candidat d’un parti qui ose se revendiquer d’une idéologie, le communisme, dont les concrétisations passées auront été si meurtrières. Le candidat des hommages réguliers à Chávez, Castro et autre Maduro, ces dictateurs qui n’ont cessé d’affamer ou de maltraiter leur peuple.

Jean-Luc Mélenchon propose des mesures privatives de libertés

Certains d’entre eux – refusant d’enlever leurs œillères – nous accuseront d’extrapoler sa pensée et de tomber dans la caricature facile. Fort bien. Intéressons-nous donc, précisément, à son projet. Il faut savoir que les nouvelles dépenses envisagées par Jean-Luc Mélenchon sont évaluées à 273 milliards d’euros qui ne pourront être financés par l’emprunt, faute de préteurs. Le candidat d’extrême gauche n’aura donc d’autre choix que de recourir massivement à la fiscalité : de la hausse de l’impôt sur le revenu à celle de la fiscalité des entreprises, M. Mélenchon rêve d’un grand soir de la folie fiscale. Une politique qui fera fuir les investisseurs et donc, en vertu d’un principe maintes fois constaté, diminuer les recettes, sauf à confisquer l’épargne des Français. Cette dernière option n’est malheureusement plus à exclure lorsqu’on confie son pays à un homme qui ne renonce à aucune dérive dirigiste pour construire sa société idéale.

En effet, même lorsque Jean-Luc Mélenchon propose des mesures d’économies, celles-ci sont privatives de libertés : la fin des subventions aux écoles privées empêcherait ainsi des millions de Français de choisir librement l’école de leurs enfants. Autre exemple : le retrait des aides à la presse pour les médias qui ne seraient pas « des médias d’information politique et générale » laisserait libre court à l’arbitraire d’une puissance publique de nature à nous inquiéter.

Ce n’est pas un paradis, c’est une prison

Au-delà des questions budgétaires, le problème est donc bel et bien philosophique et moral : c’est celui de la préservation de nos libertés. Voulons-nous d’un dirigeant autoritaire pour qui l’État est la solution à tous les maux ? Voulons-nous d’un président qui considère que sa vision du bonheur doit s’imposer à tous ? Nous n’avons nul besoin des hommes politiques pour guider notre vie et nous imposer un carcan qui nous rapprocherait davantage de la France du XIXe qu’il nous en éloignerait. Une société où l’on travaille moins, où l’on prend des congés et où l’on part à la retraite simplement parce que la loi l’exige, ce n’est pas un paradis, c’est une prison dans laquelle l’égal partage de la misère est préféré à l’inégal partage de la richesse. Une prison isolée du monde, où, de nationalisation en nationalisation, de mesures protectionnistes en mesures protectionnistes, l’État deviendra le seul employeur du pays, écartant toute forme de concurrence et de remise en question de ses monopoles.

Jeunes, attachés à la liberté.

Battons-nous pour éviter à la France de s’isoler en défendant ardemment le libre-échange.

Battons-nous pour éviter à la France de détruire son économie en garantissant la liberté d’entreprendre.

Battons-nous pour éviter à la France de chercher à nous rendre heureux en exigeant simplement qu’elle se borne à être juste.

Battons-nous pour une France de la liberté.

Les principaux signataires :

Alexandre Fongaro, Cofondateur DroiteLib. Sacha Benhamou, Référent départemental Les Jeunes avec Macron – Isère. Mathieu Le Cossec, Cofondateur DroiteLib. Diane Zeitoun, Responsable des jeunes LR 92, élue Courbevoie. Tristan Atmania, Responsable UDI Moselle-Est. Quentin Chollet, Vice-président LR Sciences Po Paris. Candice Foehrenbach, Référente Jeunes avec Macron Essonne. Erik Tegnér, Responsable jeunes DroiteLib. Christophe Seltzer, Coordinateur national / Students for Liberty en France. Thierry Tsagalos, Responsable d’un comité En marche !. Gabriel Deligny, Responsable des jeunes avec BLM Languedoc-Roussillon. Kevin Duvivier, Référent NKM Seine-Maritime. Arthur Laurençon, En marche !. Christine Samandel, Président Think Libéral Sciences Po Paris. Rafaël Amselem, Coprésident #HackLaPolitique. Maxence Lemasson, Reponsable des Jeunes Républicains 5e circonscription Pas-de-Calais. Charles Givadinovitch, Secrétaire général Les Progressistes, Élu à Maisons-Laffitte. Loïc Lebrun, Ancien Responsable Comité Jeunes Avec Juppé Sambre Avesnois. Matthieu Gariel, En marche !. Abel Melman, RDJA Paris NKM. Samuel Chapelle, Responsable-adjoint UNI Nanterre. Lucas de Rouvray, Responsable com’ DroiteLib. Oscar Boiteux, En Marche. Hugo Hervieu, Responsable des Jeunes Républicains 3ème circonscription de l’Eure. Thomas Harbor, Think Libéral Sciences Po / European Students for Liberty. Thomas Buisson, Responsable Les Républicains – Sorbonne. Paul Zein, En Marche. Yama Darriet, Contributeur à la veille et l’analyse Droite Lib. Florian Cronier, Responsable de la 8eme circonscription jeunes républicains du 92. Léo Garcia, Responsable Départemental des Jeunes Republicains de l’Ariège. Frédéric Jollien, Membre des jeunes libéraux radicaux suisse. Hugo Lhermite, Ancien animateur Jeunes avec Juppé. Louis Nauwelaerts, Coordinateur Student For Liberty Nanterre. Salomé Petremand, Déléguée Centrale des Jeunes de la Droite Populaire. Jean-Charles Vitaux, Délégué circonscription LR Somme. Louis-Charles Wiart, RDJA Les Républicains. Quentin Kermen, Conseiller National (LR). Antoine Goulard, Responsable des Jeunes Républicains des Côtes-d’Armor. Antonin Garré, Ancien délégué Jeune LR. Arthur Chaboute, Les Républicains, Students for Liberty, UNI. Thomas Boucher, Référent de circonscription LR. Augustin Bœuf, Délégué National des Jeunes Républicains. Baptiste Drouilhet, Responsable Réseaux Jeunes Droitelib. Maxime Viens, Student For Liberty. Samuel Tamba, Jeunes avec Fillon. Olivier Roques, Equipe com’ DroiteLib. Maxime Le Pendeven, Conseiller national LR. Charles Bosselut, Responsable-adjoint des Lycéens Républicains de Paris. Louis Bauer, Equipe com’ DroiteLib. Alexandre Colin, Contributeur à la veille et l’analyse DroiteLib. Guillaume Moukala Same Think, Libéral Sciences Po Grenoble et SFL (Nancy). Gonzague de Chantérac, Conseiller national LR

Marion Maréchal-Le Pen sera (finalement) candidate aux législatives

En proie à de nombreux doutes quant à son avenir politique et dans une atmosphère qui semble tendue avec sa tante frontiste, Marion Maréchal-Le Pen a finalement tranché. Députée du Vaucluse depuis 2012, la petite dernière du clan Le Pen a dit dimanche qu’elle serait candidate lors des élections législatives, affirmant qu’elle était « à 100 % » derrière Marine Le Pen pour l’élection présidentielle. « Oui, je serai candidate aux législatives », a déclaré la députée du Vaucluse sur BFM TV. « J’ai simplement dit […] que je ne ferai pas de la politique toute ma vie », « que je me gardais la possibilité de partir, mais au moment le plus opportun, pour ne pas nuire à la campagne », a ajouté la nièce de Marine Le Pen.

Tous pour une

« Il n’y a pas de tension avec Marine Le Pen, ça fait cinq ans qu’on essaie de mettre des coins entre nous, quoi que je fasse », a-t-elle dit. « Malgré parfois les quelques divergences que j’ai pu avoir, il n’y a rien d’incompatible. Ce que je réfute totalement, c’est qu’aujourd’hui il y ait des lignes totalement contradictoires au Front national », a-t-elle ajouté. « En ce moment, il y a une petite musique qui consiste à dire que je fais une campagne parallèle, que je joue ma propre partition alors que je ne fais en cela que respecter les consignes données aux membres du conseil stratégique. » « Je suis à 100 % derrière Marine Le Pen dans cette campagne, je suis convaincue qu’elle est la seule candidate qui peut aujourd’hui changer la situation de la France », a-t-elle dit. Marine Le Pen avait récemment déclaré dans un entretien au magazine Femme actuelle qu’elle n’envisageait pas, en cas d’accession à l’Élysée, de nommer sa nièce ministre.