Elle sera la grande absente du dernier débat. Léa Salamé n’arbitrera pas l’ultime confrontation diffusée ce soir sur France 2 (où officie la journaliste), Europe 1 et à suivre sur Le Point.fr.Le Parisien révèle les raisons de cette absence.
En plus de la chaîne publique, Léa Salamé mène chaque matin une interview sur France Inter. Europe 1, rivale d’Inter, n’a pas souhaité que la journaliste vienne interroger les sept candidats. Réciproquement, France Inter n’aurait pas vu d’un bon œil que l’une de ses têtes d’affiche de la matinale soit présente dans un programme d’Europe 1. C’est donc Nathalie Saint-Cricq, la chef du service politique, qui sera présente. Ce n’est pas une nouveauté. La journaliste était présente dans la précédente émission politique de la chaîne Des paroles et des actes.
Elkabbach a bataillé
Europe 1 a dû également trancher. Selon nos confrères du Parisien, une bataille a eu lieu entre Jean-Pierre Elkabbach, le taulier de l’interview politique, et Thomas Sotto, le jeune animateur de la matinale. « Les deux avaient envie de participer à ce débat très attendu, c’est vrai. On a fait le choix de la légitimité en privilégiant notre intervieweur politique », explique au quotidien Fabien Namias, le patron de la station.
Un double choix qui n’a pas plu à certains candidats qui n’ont pas apprécié un casting « old school », suggérant qu’avec David Pujadas, le trio avait déjà couvert la présidentielle 2002. Ils auraient préféré des intervenants plus jeunes. Seule innovation : la présence d’Hervé Favre, de La Voix du Nord. Enfin, comme le note Le Parisien, le choix du partenariat entre France 2 et Europe 1 a surpris puisque la chaîne publique a l’habitude de s’associer à Radio France. Ce qui aurait évité de placer Léa Salamé sur la touche.