Le Parti socialiste a condamné lundi dans un communiqué de nouvelles dégradations depuis le week-end de trois de ses locaux, sur fond de contestation du projet de loi travail. En Côte-d’or, c’est la permanence du député Laurent Grandguillaume, déjà ciblée en mai, qui a été touchée. « Tout est fait pour nous empêcher de faire notre travail parlementaire », a-t-il tweeté lundi. À la fédération du PS à Paris, des vitres ont été brisées, des insultes (« collaborateurs, menteurs… ») inscrites et un liquide a été déversé dans le hall, a précisé le parti à l’AFP. Dans le Gard, l’attaque était directement en lien avec la contestation de la loi travail, a-t-on ajouté.
Plaintes
Selon le PS, « ces nouvelles dégradations sont la marque d’un climat de violence totalement inacceptable ». Le parti « condamne, à nouveau, avec une extrême fermeté ces exactions commises à l’encontre de ses bâtiments, et parfois de ses militants et de ses personnels » et « rappelle qu’il dépose plainte systématiquement et espère que les enquêtes aboutiront ».
Plusieurs dizaines de locaux du PS ou permanences d’élus socialistes ont été pris pour cible depuis la fin février, début de la contestation contre le projet de loi El Khomri, subissant divers types de dégradations (tags, vitres brisées, locaux emmurés, etc.).
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