Lorsque Netanyahu a parlé au président russe Vladimir Poutine et au secrétaire d’État américain Rex Tillerson de leur donner le message qu’Israël ne tolérerait pas les violations de l’Iran, il a apporté davantage de preuves qu’il ne souhaitait pas une guerre avec la Syrie et l’Iran. Avant cet incident, qui était grave pour Israël, Netanyahu avait attaqué des cibles en Syrie sans consulter personne. en fait, il l’a fait de nouveau à cette occasion et n’a suscité aucune réponse de la part de la Syrie. En parlant à la Russie et aux États-Unis, il leur a semblé de leur demander d’intervenir et de dire: «Gardez la maîtrise de soi, s’il vous plaît.» Si Netanyahu veut déclencher une guerre contre la Syrie ou l’Iran, le moment est bien choisi pour le faire, car la Syrie est épuisée par la guerre civile et la lutte contre les organisations terroristes depuis sept ans. L’Iran a été impliqué dans des guerres par procuration en Irak, en Syrie et au Yémen, il en ressent donc aussi les effets. De plus, les capacités militaires de l’Iran et de la Syrie sont bien inférieures à celles de Israël doté de l’arme nucléaire et doté des dernières technologies militaires. Selon l’ancien ambassadeur américain Dennis Ross, l’armée israélienne croyait que le président Donald Trump traduirait ses promesses de dissuasion de l’Iran en actes sur le terrain. « Netanyahu », a-t-il déclaré, « s’est rendu en Russie sept fois au cours des deux dernières années pour rencontrer le président Vladimir Poutine, non seulement pour s’assurer qu’il n’y a pas de conflit entre Israël et les forces russes en Syrie, mais également pour le convaincre de contenir la propagation de l’infrastructure militaire iranienne là-bas. Le premier a fonctionné, mais le dernier n’a pas. » Alors qu’Israël sera seul dans toute aventure militaire au Moyen-Orient, Netanyahu s’est efforcé de désamorcer les tensions résultant de ce dernier conflit avec la Syrie et l’Iran. Ross l’a prouvé avant que l’incident avec le jet tombé ne se soit produit. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de ce vol en avion de chasse.
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