La vie est courte et il faut en profiter. C’est pourquoi, le week-end dernier, j’ai accompli une chose dont je rêvais depuis ma plus tendre enfance : un vol en avion de chasse, de trente minutes, avec une séance de voltige à la clef. Cela s’est déroulé du côté de Pontoise et le moins qu’on puisse dire, c’était que c’était une expérience extrême. Je pensais m’être suffisamment préparé aux sensations que je ressentirais une fois en vol. Après tout, je m’étais longuement renseigné sur la question et croyais savoir d’avance ce qui me pendait au nez. Mais en fait, comme je l’ai redécouvert à cette occasion, il existe une différence importante entre la théorie et la pratique. Cela peut sembler assez évident, mais c’est pourtant une réalité que nous avons tendance à occulter, au quotidien. Il faut dire que notre monde moderne ne nous y aide pas ! Nous passons dorénavant tellement de temps rivés sur nos écrans que nous en délaissons complètement le monde physique. C’est à tel point que lorsque nous vivons un moment fort, nous ne le vivons plus pour lui seul : notre première réaction est de le partager sur Facebook. Nous approchons un artiste ? Notre première pensée est de faire un selfie en duo pour le publier sur Twitter. Une assiette appétissante ? C’est l’occasion d’un cliché à partager. Nous ne demeurons plus vraiment dans l’immédiat, en fait, mais dans l’instant d’après, celui où d’autres personnes connectées vont approuver et commenter ce moment de vie. Je pense qu’en réalité, nous vivons tous aujourd’hui comme des drogués quêtant leur morceau de likes. Sérieusement, pensez-y. La dernière fois que vous avez vécu une chose intéressante, quelle a été votre premier réflexe ? N’avez-vous pas songé un seul instant à ce qu’allaient dire vos followers quand vous en parleriez en ligne ? C’est comme si, désormais, nous n’étions plus jamais seuls : nous avons toujours une foule anonyme qui nous suit en permanence. Nous passons plus de temps dans notre nuage (le cloud !) que dans le réel. La schizophrénie moderne. Enfin bref, j’ai raffolé de ce vol en avion de chasse. D’ailleurs, je vous mets en lien le site où j’ai déniché mon vol, si vous voulez approfondir le sujet ! Encore plus d’information sur ce baptême en avion de chasse en cliquant sur le site internet de l’organisateur.
Mois : février 2018
Wagner et Natalie Wood
Des doutes sur l’implication de Robert Wagner persistent depuis la découverte du corps de Natalie Wood, 43 ans, au large de l’île de Santa Catalina en Californie le 29 novembre 1981. Tous deux avaient passé la soirée sur un yacht en compagnie de l’acteur Christopher Walken et du capitaine du bâteau. La mort de l’actrice de West Side Story et de La Fièvre dans le Sangavait alors été classée comme noyade accidentelle. En 2012, son certificat de décès a été modifié. La cause de sa disparition s’est transformée en «mort par noyade et autres facteurs indéterminés». Quelques mois plus tôt, le département du shérif avait officiellement réouvert l’enquête, même si à l’époque les enquêteurs avaient déclaré ne pas considérer Wagner comme suspect. Dans une interview accordée à la chaîne CBS, le lieutenant John Corina a déclaré que les enquêteurs s’intéressaient désormais bien plus au cas de l’ancien mari de Wood. «Nous avons enquêté sur ce cas ces six dernières années et je crois maintenant qu’il est devenu une personne d’intérêt. Nous savons qu’il est la dernière personne à avoir été avec Natalie avant qu’elle ne disparaisse.» D’après le lieutenant, la déposition de Wagner a plusieurs fois changé au fil des ans, et «sa version des faits ne coïncide pas». «Nous savons que Robert Wagner est la dernière personne à avoir été avec Natalie avant qu’elle ne disparaisse.» Un rapport en 2012 révélait notamment que des bleus avaient été retrouvés sur les bras et poignets de l’actrice, ainsi que des éraflures sur son cou. Des marques qui pouvaient laisser penser qu’elle avait été blessée avant de tomber à l’eau. «Elle avait l’air d’avoir été victime d’une agression» a commenté l’enquêteur de l’affaire, Ralph Hernandez, également interrogé par CBS. Cependant, il reconnaît que la police n’a toujours pas assez d’informations pour prouver que Natalie Wood est décédée par accident ou bien à la suite d’un meurtre. «Notre principal problème, c’est qu’on ne sait pas comment elle s’est retrouvée dans l’eau» a-t-il rajouté. Depuis le début de l’affaire, Robert Wagner, aujourd’hui âgé de 87 ans, n’a cessé de clamer son innocence, même s’il a avoué dans son autobiographie se sentir coupable: «si j’avais été là, j’aurais pu agir».